Divers souvenirs

[GuillaumeAdmin]

Henri aimait les pharmaciennes, après Nadia il y eut celle d'en face, il l'invita à jouer au golf à Saint Nom, elle répondit ; "seulement si Madame Mulsant vient"
Il lui loua la maison de Spérone pour deux semaines au mois d'août et fut très déçu, elle y avait invité un copain qui avait un chien, ils restaient au lit toute la journée à boire du champagne, ne pouvant sortir à cause du chien
Tout cela rapporté par notre bonne.
Pendant ce temps là nous avions loué la maison d'une amie de Perrine près de Brive, maison affreuse, sombre et sale. le couvertures étaient des couvertures de chevaux, elle n'avait pas débarrassé la salle de bains de ses propres affaires.
Le séjour fut sauvé par Martin, tous les matins il avait un programme, nous avons visité le gouffre de Padirac, des chateaux, joué au golf, déjeuné tous les jours dans d'excellents restaurants bon marché.
Merci Martin.

[GuillaumeAdmin]

Françoise

c'est jeudi saint, le jour des reposoirs,
pendant la guerre à Pau ma mère nous emmenait en voir beaucoup, c'était vraiment beau et nous étions ravies

[GuillaumeAdmin]

Martin

Je ne sais pas qui échoue, entre les chrétiens qui sont incapables de vivre selon la parole de Dieu,, ou Dieu qui a fait tout ce qu'il a pu pour sauver les chrétiens mais qui a trop peu de résultats.

Je me sens mécréant et fier de l'être. J'ai l'excuse de ne pas avoir été élevé dans une famille chrétienne par des parents chrétiens.

[GuillaumeAdmin]

Françoise

je ne pense pas que les oncles et tantes aient compté autant pour vous que pour moi
d'abord Jean Louis le frère de ma mère, non pas un oncle mais un grand frère affectueux, c'est lui qui m'a mise à la peinture en m'offrant des crayolors
nous avions la belle vie à Arnouville avec lui et ma grand mère
ensuite tante Adrienne et tante Marie Anne
tante Adrienne était la fille d'un instituteur, monsieur Guincamp, sur les marches de saint Sulpice, oncle André eut le coup de foudre, épousa cette fille paloise, ils eurent rois enfants, une agrégée, un normale sciences et un supelec.
Jean Pottecher était un vosgien, objecteur de conscience en 1914, il fut brancardier, rapidement tué, oncle Georges était son ami, il épousa sa soeur Marie Anne
Ils ava
nous avons vécu avec nos tantes à Vézy, tante Marie Anne m'a appris à tricoter en même temps qu'à mon cousin Pierre

[GuillaumeAdmin]

Françoise

pourquoi ai je pensé à Carlos, le milliardaire mexicain propriétaire de mines d'étain et du palais Labia à Venise ? il y a donné la fête du siècle.
Il a une petite salle au Louvre où sont regroupées ses donations
Il était venu prendre le thé à Vouzeron amené par Aude de Mun, il fut l'amant pendant vingt ans d'une bonne amie, Colette Lefèvre Despeaux, son mari Edouard était un partenaire de golf à Saint Nom.
Je voyais du beau monde, ils sont morts.

[GuillaumeAdmin]

Martin

Nous sommes des enfants heureux d'avoir une mère pieuse qui est si pratiquante.

La pratique sérieuse résonne en le dévot et il se sent motivé de changer.

La religion crée en lui un élan vers la possibilité de son accomplissement spirituel.

Mais parfois, malheureusement, pour certains, il n'y a pas de prise de conscience, pas d'abandon d'ego, pas de repentir profond et sincère.

Certaines personnes ont l'esprit réceptif aux saintes paroles et d'autres pas.

[GuillaumeAdmin]

Françoise, le vendredi 29 mars 2024

quelle belle soirée nous avons eue sur KTO
cela m'a rappelé un vendredi saint où Henri et moi étions à Assise
nous avons suivi le soir la procession des frères en cagoule, c'était magnifique

[GuillaumeAdmin]

Françoise

quais de gare
au cinéma ils ont un grand rôle
ils servent de décor à des adieux
de cadres à des rencontres
qu'elles soient programmées ou non
j'avais 19 ans, je revenais du cap, Martin à Paris pour aller en boîte à bac
le train s'arrêta à Nice et je vis mon cher grand mère avec un sac de bonbons à la main, je n'ai jamais oublié
Et vous ? avez vous un souvenir de quai de gare ?

[GuillaumeAdmin]

Françoise

je trouve que j'encombre déjà beaucoup vos écrans
j'ai beaucoup de temps pour me remémorer
je pense que nous avons eu des heures glorieuses qui ne correspondent pas forcément à celles que notre entourage nous attribuerait
pour moi c'est l'année 1943 pendant l'occupation à Pau, occupation à peine visible
j'avais 14 ans, aucun flirt ni idée de flirt
mais le collège où j'étais bonne élève et où les programmes officiels faisaient beaucoup de place au concret ; solfège, dessin, comédie, les guides, les chevaux le carrousel, la présence réjouissante de Paul Bertholle dit "le bon père" par Perrine et l'amitié de votre tante Anne et de Catherine Dumontet

Avec Henri je me sentais écrasée, il avait la naissance, la culture, le milieu, l'argent, la confiance en lui et en son avenir, il avait raison
après quinze ans de mariage et une vie à la maison je me plaignais d'être la femme la plus nulle de Paris
ma mère m'encourageait "fais ce qui te plait, le reste suivra"
c'est ce qu'elle a fait avec la cuisine,
je l'ai écoutée, j'étais attirée par l'esthétique industrielle
dans l'annuaire il y en avait 13, le 13ème était Eric Brenzinger, notre association en a fait le premier de la profession, un allemand !
cela s'est arrangé, je me suis passionnée à suivre le processus depuis le bureau d'études jusqu'à la pub pour la vente
Henri est devenu fier de moi "un homme se classe aussi par sa femme" disait il, en réalité c'était la mode, non pas du travail des femmes, les vachères, corsetières... ont toujours travaillé
la mode a été le travail des bourgeoises, toute avaient une petite occupation, souvent dans l'immobilier, c'est Liliane Dubruel, la plus simplette qui en a fait par obligation un gagne pain.
en réalité il y a mieux à faire qu'essayer de gagner son argent de poche
j'ai fait des dizaines de copies de tableaux modernes que j'ai du plaisir à voir chez Ariane et même chez Benoit
Guillaume a une création simple qui n'est pas mal
si on me demande ce que je faisais quand j'étais jeune je peux répondre "de la peinture"
maintenant j'ai la flemme, même pour la tapisserie qui est une peinture à l'aiguille à condition d'oeuvrer sur un canevas vierge.

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